• The formulation and implementation of a national helmet law: a case study from Viet Nam Lessons from the Field

    Passmore, Jonathon W; Nguyen, Lan Huong; Nguyen, Nam Phuong; Olivé, Jean-Marc

    Resumo em Francês:

    PROBLÈME: Les blessures des suites d'un accident de la route sont une des causes majeures de décès et de handicap au Viet Nam. En 2008, les données officielles ont fait état de 11 234 décès et de 7 771 blessures graves sur les routes, parmi lesquels on estime que 60% des victimes sont des motocyclistes et leurs passagers. Reconnaissant ce problème, le Viet Nam a voté en 1995 une loi partielle sur le port du casque sur moto. Cependant, et pour plusieurs raisons, la mise en pratique et l'application de cette loi sont limitées. APPROCHE: Le 15 décembre 2007, la première loi complète et obligatoire sur le port du casque au Viet Nam est entrée en vigueur, concernant tous les motocyclistes et les passagers sur l'ensemble des routes du pays. Les amendes sont dix fois plus sévères et des groupes de policiers ont été mobilisés pour la faire appliquer. ENVIRONNEMENT LOCAL: La loi nationale du Viet Nam sur le port du casque a été développée et mise en pratique par le Comité national de la Sécurité routière (National Traffic Safety Committee). CHANGEMENTS SIGNIFICATIFS: Malgré certains obstacles à l'application antérieurs, l'augmentation de la présence policière en 2008 a permis de constater 680 000 infractions au non-port du casque. Bien qu'e les changements en matière de port du casque n'aient pas été observés au niveau national, des améliorations significatives ont été notées dans certaines provinces au cours des six premiers mois suivant la mise en application de la loi. À Da Nang, le port du casque est passé de 27 à 99%. Au cours des trois premiers mois suivant l'introduction de la loi, les données de surveillance de 20 hôpitaux urbains et ruraux ont noté une diminution de 16% du risque de blessures à la tête suite à un accident de la route et une diminution de 18% du nombre de décès. LEÇONS TIRÉES: Les dirigeants politiques, une éducation du public à la fois avancée et intensive, ainsi qu'une application rigoureuse ont participé au succès de la mise en pratique de la nouvelle loi. Grâce au contrôle continu de la législation, les lacunes préjudiciables à l'efficacité de la loi ont été identifiées et corrigées.

    Resumo em Espanhol:

    SITUACIÓN: Las lesiones ocasionadas por accidentes de tráfico son una de las principales causas de muerte e incapacidad en Viet Nam. En 2008, los datos oficiales señalaron 11 243 muertes y 7771 casos de lesiones graves en las carreteras y, de ellas, se calcula que el 60% de las muertes se produjo en conductores de motocicletas y pasajeros. Reconociendo este problema, Viet Nam cuenta desde 1995 con leyes parciales sobre el uso del casco en motocicletas. Sin embargo, por diversos motivos, la aplicación y ejecución de dichas leyes ha sido limitada. ENFOQUE: El 15 de diciembre de 2007 entró en vigor en Viet Nam la primera ley integral sobre el uso obligatorio del casco para conductores y pasajeros en todas las carreteras del país. Las multas se multiplicaron por diez y, para exigir el cumplimiento de la ley, se movilizó a numerosos efectivos policiales. MARCO REGIONAL: La legislación nacional vietnamita sobre el uso obligatorio del casco fue desarrollada e implementada por el Comité Nacional para la Seguridad Vial. CAMBIOS IMPORTANTES: A pesar de los obstáculos existentes en el pasado para el cumplimiento de la ley, el aumento en 2008 del número de efectivos policiales destinados a garantizar su cumplimiento permitió detectar y notificar 680 000 infracciones por no llevar el casco. Si bien no se han observado cambios en el uso del casco en todo el país, se han constatado aumentos significativos en su uso en diversas provincias en los primeros seis meses tras la introducción de la ley. En Da Nang, el uso del casco aumentó del 27% al 99%. En los tres primeros meses tras la entrada en vigor de la ley, los datos de vigilancia procedentes de 20 hospitales urbanos y rurales revelaron que el riesgo de traumatismos craneales y fallecimientos causados por accidentes de tráfico se había reducido en un 16% y un 18%, respectivamente. LECCIONES APRENDIDAS: El liderazgo político, la intensiva concienciación de la opinión pública y el estricto cumplimiento de la ley han contribuido al éxito de la aplicación de la nueva ley. Gracias a una supervisión continua de la legislación, se han identificado y resuelto los vacíos legales perjudiciales para la eficacia de la misma.

    Resumo em Inglês:

    PROBLEM: Road traffic injuries are a leading cause of death and disability in Viet Nam. In 2008, official data reported 11 243 deaths and 7771 serious injuries on the roads, of which an estimated 60% of fatalities occur in motorcycle riders and passengers. In recognition of this problem, Viet Nam has had partial motorcycle helmet legislation since 1995. However, for a variety of reasons, implementation and enforcement have been limited. APPROACH: On 15 December 2007, Viet Nam's first comprehensive mandatory helmet law came into effect, covering all riders and passengers on all roads nationwide. Penalties increased ten-fold and cohorts of police were mobilized for enforcement. LOCAL SETTING: The Viet Nam national helmet legislation was developed and implemented by the National Traffic Safety Committee. RELEVANT CHANGES: Despite past barriers to enforcement, increased policing in 2008 led to 680 000 infringements being issued for non-helmet wearing. While changes in helmet wearing were not nationally observed, significant increases were documented in selected provinces in the first six months of the law's introduction. In Da Nang, helmet wearing increased from 27 to 99%. In the first three months after the law took effect, surveillance data from 20 urban and rural hospitals, found the risk of road traffic head injuries and deaths decreased by 16% and 18% respectively. LESSONS LEARNT: Political leadership, intensive advanced public education and stringent enforcement have contributed to the successful implementation of the new law. Through continual monitoring of the legislation, loopholes detrimental to the effectiveness of the law have been identified and addressed.
  • Expansion of antiretroviral treatment to rural health centre level by a mobile service in Mumbwa district, Zambia Lessons from the Field

    Dube, Christopher; Nozaki, Ikuma; Hayakawa, Tadao; Kakimoto, Kazuhiro; Yamada, Norio; Simpungwe, James B

    Resumo em Francês:

    PROBLÈME: Malgré les efforts du gouvernement en matière de développement de l'accès aux services au niveau du district, il s'avère encore très difficile pour les personnes atteintes du VIH de bénéficier du traitement antirétroviral (TAR) en Zambie rurale. Les appels soutenus pour le développement de services d'accès au TAR au niveau des centres de santé ruraux doivent faire face à une pénurie de ressources. APPROCHE: L'équipe de direction médicale du district de Mumbwa a mis en place les services mobiles de TAR, en utilisant les ressources humaines et le soutien technique des hôpitaux du district, ainsi qu'un engagement communautaire dans quatre centres de santé ruraux au cours du premier trimestre de l'année 2007. Cet article va traiter du succès des services mobiles de TAR dans le district rural de Mumbwa. ENVIRONNEMENT LOCAL: Mumbwa est un district rural d'une superficie de 23 000 km² et de 167 000 habitants. Avant l'introduction des services mobiles, les services de TAR étaient uniquement accessibles à l'hôpital du district de Mumbwa (Mumbwa District Hospital). CHANGEMENT SIGNIFICATIFS: Les services mobiles ont amélioré l'accessibilité au TAR, notamment pour les patients dans un meilleur état de santé, c'est-à-dire ceux qui peuvent encore travailler. De plus, ces services mobiles pourraient réduire le nombre de cas «perdus au suivi». Cela pourrait être la conséquence d'une participation plus importante de la communauté et d'un soutien amélioré de ces services aux patients ruraux. LEÇONS TIRÉES: Ces services mobiles de TAR ont aidé à développer les services aux centres de santé ruraux où les ressources sont limitées, les rapprochant le plus possible de leurs patients.

    Resumo em Espanhol:

    SITUACIÓN: A pesar de los esfuerzos del Gobierno por extender los servicios hasta el nivel de distrito, sigue resultando difícil que las personas con VIH accedan al tratamiento antirretroviral (TAR) en la Zambia rural. Las enérgicas súplicas para ampliar los servicios relacionados con el TAR a los centros de salud rurales se enfrentan a las dificultades derivadas de la escasez de recursos. ENFOQUE: El equipo de gestión sanitaria en el distrito de Mumbwa introdujo servicios móviles de TAR que hacían uso de recursos humanos y asesoramiento técnico de hospitales de distrito, así como la participación de la comunidad en cuatro centros de salud rurales en el primer trimestre de 2007. Este trabajo aborda el uso de los servicios móviles de TAR en el distrito rural de Mumbwa. MARCO REGIONAL: Mumbwa es un distrito rural con un área de 23 000 km2 y una población de 167 000 habitantes. Antes de la introducción de los servicios móviles, los servicios de TAR se proporcionaban sólo en el Hospital de Distrito de Mumbwa. CAMBIOS IMPORTANTES: Los servicios móviles mejoraron la accesibilidad al TAR, especialmente para usuarios con un mejor estado funcional, es decir, aún capaces de trabajar. Además, estos servicios móviles pueden reducir el número de casos de «pérdidas durante el seguimiento». Esto podría deberse a la mayor implicación de la comunidad y al mejor apoyo ofrecido por estos servicios a los usuarios en las áreas rurales. LECCIONES APRENDIDAS: Estos servicios móviles para el TAR ayudaron a extender los servicios a los centros de salud rurales cuando los recursos fueron limitados, acercándolos lo máximo posible a los lugares donde viven los usuarios.

    Resumo em Inglês:

    PROBLEM: Despite the Government's effort to expand services to district level, it is still hard for people living with HIV to access antiretroviral treatment (ART) in rural Zambia. Strong demands for expanding ART services at the rural health centre level face challenges of resource shortages. APPROACH: The Mumbwa district health management team introduced mobile ART services using human resources and technical support from district hospitals, and community involvement at four rural health centres in the first quarter of 2007. This paper discusses the uptake of the mobile ART services in rural Mumbwa. LOCAL SETTING: Mumbwa is a rural district with an area of 23 000 km² and a population of 167 000. Before the introduction of mobile services, ART services were provided only at Mumbwa District Hospital. RELEVANT CHANGES: The mobile services improved accessibility to ART, especially for clients in better functional status, i.e. still able to work. In addition, these mobile services may reduce the number of cases "lost to follow-up". This might be due to the closer involvement of the community and the better support offered by these services to rural clients. LESSONS LEARNT: These mobile ART services helped expand services to rural health facilities where resources are limited, bringing them as close as possible to where clients live.
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